Fondu au noir sur un cloaque de tumeurs brunes
Le petit charbon ardent des banlieues au regard de braise
Full sentimental du petit sataniste illustré pour les fraises
Un fond de sauce dilué, sur quelques chaises qui fument.
On peu déglutir de plaisir si c’est un hobby dantesque
Laissons la place aux derniers phares des pluies gigantesques
Et puis, la mare de nos idéaux est en proie aux sécheresses
Comme un flux de particules nous évapore et nous délaisse.
On s’écorche l’âme à faire bouillir nos karmas de passage
Récolter des mélopées d’encrage à soupeser des carnages
Froisser des papiers buvards à recycler, pour être mature
Oublier d’écrire que l’on sait ne pas se tromper de nature.
😈
La lumière étant défaillante, aucune logistique ne suivra
La frontière étant défiante, sans rancune à l’éthique on est las
Un minuscule pas de côté sur le devant de la scène
On peut mourir tranquille d’un sang marron dans les veines.
On se corrige à l’infini dans des méandres aux nuits saumâtres
Pour n’avoir peur que d’envie, et renier les meilleurs détails
Mais l’avenir ne fait que dériver par de continuelles entailles
Frôlant par sensiblerie les fautes à mériter ou débattre.
Plus de doutes, seulement des appuis forcés surnaturels
L’immensité d’un canular sans commune mesure factuelle
Des identités fantomatiques qui suivent un néant brumeux
Quelques idées aromatiques qui poursuivent un élan comateux.
😈
(Texte et photo ©Necromongers)