Bébé slameur [VII]

Fondu au noir sur un cloaque de tumeurs brunes

Le petit charbon ardent des banlieues au regard de braise

Full sentimental du petit sataniste illustré pour les fraises

Un fond de sauce dilué, sur quelques chaises qui fument.

On peu déglutir de plaisir si c’est un hobby dantesque

Laissons la place aux derniers phares des pluies gigantesques

Et puis, la mare de nos idéaux est en proie aux sécheresses

Comme un flux de particules nous évapore et nous délaisse.

On s’écorche l’âme à faire bouillir nos karmas de passage

Récolter des mélopées d’encrage à soupeser des carnages

Froisser des papiers buvards à recycler, pour être mature

Oublier d’écrire que l’on sait ne pas se tromper de nature.

😈

La lumière étant défaillante, aucune logistique ne suivra

La frontière étant défiante, sans rancune à l’éthique on est las

Un minuscule pas de côté sur le devant de la scène

On peut mourir tranquille d’un sang marron dans les veines.

On se corrige à l’infini dans des méandres aux nuits saumâtres

Pour n’avoir peur que d’envie, et renier les meilleurs détails

Mais l’avenir ne fait que dériver par de continuelles entailles

Frôlant par sensiblerie les fautes à mériter ou débattre.

Plus de doutes, seulement des appuis forcés surnaturels

L’immensité d’un canular sans commune mesure factuelle

Des identités fantomatiques qui suivent un néant brumeux

Quelques idées aromatiques qui poursuivent un élan comateux.

😈

(Texte et photo ©Necromongers)

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